Editeur: Michel Lafon
Parution: 4 avril 2013
Nombre de pages: 345 pages
Synopsis :
Gene est l’un des derniers humains sur Terre. Son seul moyen de survie : se faire passer pour l’un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu’il est un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu’il se fond parmi ceux qui n’hésiteraient pas à le tuer s’ils découvraient sa véritable nature.
Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où une poignée de privilégiés peuvent pister et dévorer les rares humains retenus en captivité pour l’événement. Sélectionné pour traquer les derniers des siens, Gene ne peut commettre le moindre faux pas. D’autant qu’une mystérieuse fille éveille en lui des sentiments qu’il n’a pas le droit d’avoir. Des sentiments qui pourraient le trahir.
Gene a la rage de vivre… mais vaut-elle le prix de son humanité ?
Avis :
Dans une société inversée où les
prédateurs carnivores à l'apparence humaine ont pris la place de
l'homme, les derniers humains tentent de survivre. Gene, 17 ans, est
entraîné depuis l'enfance par son père, à vivre au sein même de
l'ennemi, en se faisant passer pour un semblable. Il vit dans la peur
d'être découvert et doit bien prendre garde à masquer son odeur en ayant
une hygiène irréprochable, calculer le moindre de ses gestes, ne jamais
sourire, ne jamais saigner... Un jour il est tiré au sort avec quelques
autres, pour participer à une grande chasse à "l'homiféré", une chasse à
l'homme cruelle et sanglante, une chasse sans retour.
Quelques jours
avant la chasse, on rassemble les candidats dans un dôme où ils
apprennent à se connaître. Mais loin de ses techniques de camouflage,
Gene sent l'étau se resserrer dangereusement sur lui...
J'avoue que je
m'attendais à moins bien. J'ai donc été agréablement surprise et
totalement embarquée dans cette histoire, cependant, je trouve que sa ressemble beaucoup trop à Hunger Games et j'espere que les auteurs font preuve d'imagination pour les prochaines dystopies à venir.
Un univers
malsain et glauque où il y aura malgré tout de la place pour l'amour.
Les prédateurs sont apparentés à des vampires mais ne le sont pas, ils
sont tout autre chose, rapides, malins, horriblement cruels,
calculateurs, et assoiffés de chair humaine, ils ne sucent pas le sang
mais dévorent la chair, ce ne sont pas des zombies pour autant. La
traque n'est pas l'élément phare de cette histoire, ici on plante le
décor, on se familiarise avec l'environnement et les protagonistes, la
couverture est belle mais un peu hors-sujet. On se laisse envahir par le
stress et on sent monter la peur au fil des pages ou il est hors de
question d'abandonner Gene une seule seconde.
En conclusion, un roman que j'ai appréciée sans pour autant être le dystopie de l'année.
Hello,
RépondreSupprimerAlors celui là j'avoue qu'il me tente, et je vais donc prendre note.
Merci beaucoup pour cette critique.
Bonne semaine.
Oui ;-) Merci beaucoup :-)
Supprimer